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Le 4 juin 2020
Si les voitures autonomes sont plébiscitées comme étant une des solution de mobilité d’avenir, elles ne présentent pas toutes les mêmes possibilités et les mêmes fonctionnalités. On fait le point sur les différents niveaux d’autonomie. Combien de niveaux d’autonomie dans l’automobile ? Avant de déclarer une voiture autonome, il existe différents niveaux qui sont différents en Europe ou aux États-Unis. Sur le « Vieux Continent », il existe 5 niveaux, mais ils sont en réalité six, puisque le niveau 0 est celui des véhicules non autonomes. Plus un véhicule dispose de fonctionnalités lui permettant de seconder, voir de remplacer le conducteur, plus il s’approchera du niveau 5.
Cela concerne de nombreux véhicules : le niveau 0 représente les voitures n’ayant aucune fonction autonome. Le conducteur est le seul maître à bord, la voiture ne réagit pas d’elle-même, dans aucune situation. Notez que l’assistance de l’ordinateur de bord ne constitue pas un degré d’autonomie. Ainsi, les alertes de franchissement de ligne, les radars de recul ne rentrent pas dans cette catégorie, il faut que ce dernier prenne en partie les commandes pour atteindre le premier niveau.
Les voitures autonomes de niveau 1 sont celles qui disposent d’une technologie qui peut se charger de la vitesse ou de la direction. Par exemple, le régulateur de vitesse adaptatif s’inscrit totalement en ce sens : votre voiture gère sa vitesse en fonction de l’évolution de la circulation. Il s’agit, à ce stade, d’une assistance sur des aspects précis de votre voiture. La grande différence avec le niveau 0 ici est qu’ici les actions sont directement effectuées par l'ordinateur de bord. Ce sont des actions réalisées sans votre intervention.
À ce stade, votre voiture est en capacité de gérer certaines situations en s’occupant de la vitesse ET de la direction, et ce, en étant supervisée par le conducteur. Votre responsabilité étant toujours engagée, vous devez être concentré sur les actions menées par votre ordinateur de bord afin de reprendre les commandes en cas de difficultés ou dysfonctionnement de ce dernier. La technologie « park assist » rentre dans cette catégorie : la vitesse et les manoeuvres de stationnement sont assurées par votre voiture, mais vous devez rester attentif et être en capacité de reprendre les commandes à tout moment. Il n’est pas question de sortir de la voiture à ce stade.
Avec ce niveau, on attaque les choses sérieuses : vous pouvez laisser votre voiture prendre entièrement les commandes dans certaines situations bien définies, où elle est en mesure de gérer vitesse et direction sans intervention de son conducteur. Certains constructeurs le proposent sur quelques véhicules, la plupart du temps, les voitures ayant un niveau 3 d’autonomie peuvent gérer les embouteillages en se chargeant de redémarrer lorsque cela est possible, et de conserver les distances appropriées à ce type de situation. Vous pouvez baisser votre vigilance et mener d’autres occupations, comme lire un journal, la voiture vous préviendra si elle ne parvient plus à prendre des décisions. Dans ce cas, vous devez rapidement vous tenir prêt à récupérer les commandes.
On arrive sur les derniers niveau d’autonomie, ceux qui sont les plus performants et avancés. Avec le niveau 4 d’autonomie, la présence du conducteur n’est plus requise : votre voiture peut parcourir de courtes distances, comme se stationner sur un parking et venir rechercher son propriétaire, dès lors que celui-ci se trouve à une distance raisonnable. Le contexte est donc limité par la distance, mais il est possible techniquement de ne pas se trouver à bord de son véhicule lorsque celui se déplace. Un pas nécessaire avant d’atteindre le dernier niveau !
Avec le niveau 5, la voiture est certifiée comme étant pleinement autonome. Peu importe le personnel à bord, la configuration des routes, la circulation et la distance, la voiture interagit uniquement par le biais de son ordinateur de bord. À ce titre, le volant n’est même plus nécessaire. La voiture autonome de niveau 5 reste cependant un « rêve » plus qu’une réalité aujourd’hui, même si les constructeurs ambitionnent sa création à plus ou moins long terme. En effet, aucune voiture au monde à l’heure actuelle ne remplit tous les critères de ce niveau, tant les complexités techniques sont nombreuses. Mais les défis sont fait pour être relevés, et un jour, l’industrie automobile sera en capacité de produire ces véhicules pour le grand public, après la résolution des nombreux flous juridiques et autres correctifs techniques.